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Morzine Venise en vélo 🚲

  • Photo du rédacteur: Admin
    Admin
  • 5 août
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 24 sept.

J’ai voulu, comme en 2022 lors de notre sortie Paris-Amsterdam, faire participer les membres de l’association pour les emmener avec moi à Venise à vélo, au départ de Morzine.Pour financer une partie de ce voyage, l’association a vendu quelques sweats à capuche avec notre logo imprimé sur le devant. Nous en avons écoulé quelques-uns, ce qui a permis de financer une petite partie de ce périple.

Malheureusement, personne n’a pu se joindre à moi, chacun ayant des contraintes différentes. J’ai donc décidé de partir seul. J’ai chargé mon vélo dans la voiture de Fabienne (ma femme), et nous sommes allés à Morzine passer quelques jours. Puis, le jeudi 31 juillet, je me suis élancé seul, direction Sion (Suisse) en passant par Châtel. Cette première étape fut assez difficile, surtout jusqu’à Châtel, avec une longue côte et un vélo bien chargé : deux sacoches, une housse de vélo (pour le retour en train et bus) et un tapis de sol, au cas où.

J’avais pris ce tapis de sol par précaution, n’ayant rien réservé pour dormir, ni hôtel, ni chambre d’hôtes… sauf à Venise, où j’avais réservé un hôtel avec piscine pour Fabienne et moi, qui devait me rejoindre en train.

Après une belle montée et un superbe panorama, la récompense : la descente. Plusieurs kilomètres de descente, puis une route plus ou moins plate jusqu’à Sion. En arrivant à Sion, j’ai cherché un endroit où manger et j’ai trouvé un bon restaurant en plein centre. J’ai commandé deux entrecôtes sauce aux truffes, en précisant que je ne voulais pas de frites (diététique oblige). Le patron m’a alors gentiment proposé ses légumes frais au beurre, que j’ai acceptés avec plaisir.

Après ce bon repas, j’ai cherché un hôtel ou une auberge. J’ai trouvé une auberge de jeunesse, mais il n’y avait personne à l’accueil. Le système moderne de l’auberge me demandait de scanner un QR code, mais mon appareil photo était cassé depuis deux jours : seuls les selfies fonctionnaient, et ceux-ci inversaient le QR code, rendant l’accès impossible.N’ayant rien trouvé d’autre, je me suis renseigné auprès des passants et j’ai rencontré Étienne, qui m’a aidé à chercher un hébergement. Malgré tous ses efforts, il n’a rien trouvé non plus. Il m’a alors proposé de dormir chez lui, ce que j’ai accepté.

Nous avons longuement discuté. En arrivant chez lui, j’ai vu qu’il vivait dans un petit studio, mais j’ai tout de suite compris que c’était une belle personne. Il m’a ouvert sa porte là où d’autres, avec de grandes maisons, m’auraient sûrement refusé. Étienne est très pieux, avec des photos du pape et des madones accrochées au mur. Il fait des études de philosophie et a une vision de la vie différente, heureux de m’accueillir en toute simplicité. Ce fut une très belle rencontre.

Vendredi 1er aoûtJe suis reparti de chez Étienne, en direction de Domodossola.Arrivé à Domodossola, je cherchais un restaurant. J’ai demandé à une passante si elle en connaissait un bon, et elle m’a accompagné jusqu’au restaurant “Le Vikings”, un lieu qu’elle connaissait bien. Effectivement, c’était un excellent conseil. J’ai ensuite réservé un hôtel à une quinzaine de kilomètres en direction du lac Majeur.

À 12 km de l’hôtel, le côté gauche de mon porte-bagages s’est cassé, ce qui a fait frotter la sacoche contre la roue. J’étais en pleine campagne, sans personne à l’horizon. J’ai continué en tenant la sacoche d’une main pour éviter les frottements.

Samedi 2 août 2025 Je suis reparti de l’hôtel après avoir bricolé un système pour ne plus avoir à tenir la sacoche en roulant, mais il n’a tenu que quelques kilomètres. J’ai dû parcourir encore quelques kilomètres avant de trouver une boutique de bricolage, où j’ai acheté une bonne sangle. J’ai ensuite repris la route vers le lac Majeur, à Verbania.



Arrivé à Luino, j’ai décidé de faire une halte et d’y passer le reste de la journée, pour repartir le lendemain matin. J’ai réservé une chambre d’hôtel sur booking.com, censée se trouver à 12 km selon le site. Après avoir flâné dans la ville et mangé au restaurant, j’ai consulté mon GPS pour rejoindre l’hôtel… et là, surprise ! L’hôtel se trouvait de l’autre côté du lac, près de Verbania. Il n’y avait plus de bateau pour y retourner, et il aurait fallu faire un grand détour en taxi (plus de deux heures de route) sans garantie de trouver un billet pour la traversée.


J’ai donc cherché un autre hébergement, mais tout était complet : hôtels, auberges de jeunesse, campings… Finalement, j’ai trouvé un camping qui m’a loué un emplacement pour 20 €. J’ai pu prendre une douche, recharger mon téléphone, puis j’ai installé mon tapis de sol et dormi dans la housse de mon vélo.

Cette fois, tout s’est bien passé. J’ai trouvé un bon hôtel au centre-ville de Côme, une belle ville au bord du lac. J’ai profité de la journée pour me promener dans les rues piétonnes, visiter la cathédrale, les boutiques et les restaurants. J’ai pris un jour de repos sans vélo, au lieu des deux jours initialement prévus.

Je me sentais en pleine forme, direction Brescia. J’avais prévu de faire Côme-Brescia en deux étapes, mais comme tout allait bien, j’ai parcouru les 150 km en une seule journée.

J’ai atteint la banlieue de Brescia tard dans la soirée et j’ai logé chez des particuliers qui louaient une chambre indépendante dans leur belle maison. Ma femme m’a appelé : elle partait de Morzine pour me rejoindre. J’avais deux jours d’avance sur mon planning, alors nous avons décidé de modifier l’itinéraire et de nous retrouver au lac de Garde.

Le 6 août, je me suis dirigé vers le lac de Garde. J’ai contacté via Facebook un ami d’armée que je n’avais pas vu depuis près de 40 ans. Nous nous sommes retrouvés brièvement à Desenzano Del Garda. Ensuite, je me suis installé à l’hôtel et suis allé chercher ma femme à la gare. Nous avons passé une belle soirée en tête à tête, profitant de l’endroit.


Voir le résumé du Morzine Venise en vidéo ci-dessous

Comme j’avais de l’avance, j’ai fait des étapes plus courtes pour ne pas arriver trop tôt à Venise, où l’hôtel était réservé. De Desenzano à Vérone, j’ai pris mon temps, puis j’ai passé deux nuits à Vérone pour profiter de la ville, avec un passage obligé sous le balcon de Juliette, là où Roméo séduisait sa belle.

Après avoir quitté Vérone, où j’ai eu la chance d’admirer l’impressionnant amphithéâtre romain (l’Arena de Vérone, qui rappelle le Colisée), j’ai pris la route en direction de Padoue. Avec ma femme, nous avons pris le temps de flâner dans cette ville ancienne, pleine de charme, avec ses rues commerçantes animées et son ambiance chaleureuse. Nous avons beaucoup apprécié cette étape, qui a été l’une de nos préférées du voyage.

Pour la dernière étape, nous avons rejoint Venise. Avant d’entrer dans la ville, nous avons posé nos affaires à l’hôtel, situé en dehors de Venise, un bel établissement avec piscine et salle de sport où nous avons passé deux nuits. Nous avons ensuite exploré Venise à pied, en découvrant la célèbre place Saint-Marc et en profitant de l’atmosphère unique de la ville. Nous avons aussi pris le bateau pour visiter l’île de Murano, réputée pour ses verreries.

C’est ainsi que s’est achevé mon périple. Le retour s’est fait en car avec Fabienne, direction L’Aquila pour la suite de nos vacances. Mon vélo, fidèle compagnon de route, a trouvé sa place dans la soute du car.

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